Les plumes littéraires
Le collège de l’horreur
J’étais au collège pour ma dernière heure de cours de la journée. Je m’étais ensuite rendue dans la salle de musique pour récupérer mon cahier que j'avais oublié. Mais d'un coup, la porte se ferma à clef. Je courus pour l'ouvrir, rien à faire! Elle était fermée. Les volets et les fenêtres l’étaient aussi. Je commençais à m’inquiéter quand la lumière se mit à clignoter. J'étais glacée de peur. J’essayais de me rassurer en me disant que l'ampoule était grillée quand le piano commença à jouer une mélodie angoissante. Alors que je perdais l'espoir de m’échapper de cette pièce, j’eus l'idée d'utiliser un trombone pour déverrouiller la porte. Je commençai à gratter la serrure de la porte principale mais elle resta bloquée. Je me dirigeai ensuite vers la porte située au fond de la salle, je réussis à l’ouvrir et entrai. Cette pièce était si petite que j’en eus le souffle coupé. Elle était si sombre, si angoissante que j’en fus secouée de sanglots. Le plafond commença alors à se baisser. Une odeur insupportable s’introduisit dans la pièce. Je ne pouvais plus sortir, j’étais coincée. Seule dans mon désespoir, je tentai le tout pour le tout : le mur étant de plus en plus bas, j’entrepris de creuser un trou dans le sol avec un marteau et une pelle trouvées dans l’armoire de cette salle. Le trou que j’avais entrepris de faire était trop petit pour que je puisse passer. Une autre idée me passa par la tête. Je commençai par mettre un tabouret pour tenir le plafond avant de le casser avec mon marteau. J’y étais arrivée !!! Enfin délivrée de toute cette angoisse!! Mais ce n’était pas fini, il fallait encore que je sorte du collège, il fallait passer par ce couloir si sombre, si épouvantable tel un film d’horreur. J'avançais quand tout à coup, j’entendis un cri sourd. J’essayai de me rassurer en me disant que c’était les animaux de la forêt voisine. Au bout du couloir, je descendis l’escalier mais au lieu de descendre je montais. C’était un cycle infernal qui ne s’arrêtait plus. Je ne voyais plus qu’une solution : passer par la fenêtre. Elle était bloquée !!!! Je pris le caillou qui se trouvait au pied de l’escalier. Je pris de l’élan et le lançai contre le carreau de la fenêtre. Une fois cassée, je grimpai par la fenêtre en craignant de mourir. TANT PIS ! Je sautai et j’atterris dans une poubelle avec une peau de banane sur la tête. Je sortis et me dirigeai vers la route en espérant croiser une voiture mais il était si tard qu’aucun véhicule ne passa. Alors je décidai de rentrer à pied: 5 kilomètres. Une fois rentrée chez moi, mes parents étaient très inquiets. La journée avant été si dure, si effrayante...Après une bonne nuit de sommeil, la vie reprit de plus belle.
FIN